Vase cristal Lalique intitulé Anémones.
Grand modèle
couleur : blanc émaillé noir
Parmi les fleurs, l' anémone symbole de pureté et d' innocence, l' a particulièrement inspiré.
Il en a fait l' élément central de nombreux bijoux et objets décoratifs.
En 1912, il crée un vase à la cire perdue, représentant un motif anémone en verre patiné bleu.
Avec la collection anémone, Lalique offre une nouvelle lecture de cette création à travers l' édition de vases déclinés
en plusieurs tailles et couleurs, coupes, flacons ou photophores.
Sculptées dans le cristal satiné repoli, emblématique de Lalique, les fleurs se juxtaposent dans un jeu de répétition graphique.
L' éclat du cristal immortalise la beauté éphémère des fleurs.
Dimensions :
Hauteur : 49 cm
Largeur : 32 cm
Poids: 16 kg
Edition numérotée, pièce accompagné d' un certificat d' authenticité mentionnant son numéro.
Fabrication française.
Pièce crée en 1927 par René Lalique:
Artiste révolutionnaire, admiré ou taxé d’excentrique, René Lalique suscite un engouement extraordinaire, des cours d’Europe aux milieux artistiques ou industriels à travers le monde. Ce génie prolifique, surnommé "le Rodin des transparences” selon le mot de Maurice Rostand, a su insuffler une telle puissance poétique à sa Maison que 150 ans plus tard, le charme n’est pas rompu et son art est devenu intemporel, synonyme de beauté pure.
Le 6 avril 1860, René Lalique nait à Aÿ en Champagne (Marne), pays de sa mère. Mais c’est à Paris qu’il passera sa jeunesse. Dès son enfance, il montre de grandes dispositions pour le dessin et un amour profond de la nature.
Il entre comme apprenti chez le fabricant-bijoutier Louis Aucoc, à Paris. Tout en apprenant les techniques de la bijouterie-joaillerie, il continue de dessiner et suit les cours de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris. Il séjourne en Angleterre à la "School of Art” de Sydenham. A son retour, il s’initie à la sculpture auprès du statuaire Lequien. Devenu "dessinateur en chambre”, il propose à des bijoutiers ayant pignon sur rue, comme Cartier, Boucheron ou Jacta, des dessins de bijoux d’un style totalement nouveau. En 1886, il reprend l’atelier de Jules Destape, Place Gaillon à Paris où il peut enfin fabriquer ses propres créations. Ses œuvres présentées dans les vitrines des grands bijoutiers parisiens rencontrent tout de suite un vif succès auprès du public.